Magnifique récit du chemin qui nous mène vers l’autre, du silence qui précède la rencontre, de ce qu’il contient d’hésitation, de désir, de rêve.
Un moment suspendu mis en peinture par Anne Brouillard dans un très subtil enchainement des ambiances et lumières de l’été.
“Lilia habitait cet été, la maison blanche, celle où personne n’habite sauf l’été. Une femme était sortie, elle avait appelé. Un nom comme un cri. Alors, il avait su qu’elle s’appelait Lilia”.
Le narrateur est un petit garçon de la montagne, il en connaît les couleurs, les recoins, les reflets et les lumières. Lilia est une petite fille qui passe l’été dans la maison blanche.
Chaque jour, le garçon se détourne de la montagne et du lac pour observer cette petite fille, qui danse et dont les longs cheveux blonds lui rappellent son oncle, son oncle qui lui racontait des histoires de mer.
Chaque jour le garçon rêve de parler à Lilia, il attend le moment propice pour l’aborder mais chaque fois quelque chose le retient.
Quand il se décide enfin, Lilia a juste le temps de le voir, de lui sourire, elle repart.
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